CBD Contre U.S. Fish and Wildlife Service

3:15-cv-658-JCS
12 février 2015
Jugement définitif
États-Unis, San Francisco

ONG environnementales
Center for Biological Diversity (CBD)
Fish and Wildlife Service, Department of the Interior (Ministère de l'Intérieur), Sally Jewell, Dan Ashe
Collette Adkins, Justin Augustine

Administratif
Action civile avec demande d'injonction et jugement déclaratoire
Atrazine, Alachlore, 2,4-D, Herbicide
Des mesures injonctives et déclaratoires, y compris une injonction obligeant le FWS à achever les consultations et imposant des restrictions à l'utilisation de pesticides pour éviter de mettre en danger les espèces inscrites sur la liste jusqu'à ce que la consultation soit terminée.
Cour de District pour le district du Nord de la Californie de San Francisco, États-Unis

19 février 2016
Positif
Accord : Le U.S. Fish and Wildlife Service analysera les effets de l'atrazine et du glyphosate, les deux pesticides les plus utilisés aux USA, sur 1 500 plantes et animaux américains menacés et élaborera des mesures de conservation sur ces deux pesticides, ainsi que sur la propazine et la simazine, qui représentent ensemble près de 40 % de l'utilisation annuelle de pesticides aux USA.
Non renseigné

Le CBD porte plainte contre le Fish and Wildlife Service pour ne pas avoir veillé à ce que l'atrazine, le 2,4-D et l'alachlore, trois pesticides largement utilisés, ne menacent pas la survie de l'éperlan du delta et de la couleuvre alameda, deux espèces menacées de la région de la baie de San Francisco. Le CBD et le FWS signent un accord au terme duquel Le U.S. Fish and Wildlife Service analysera les effets de l'atrazine et du glyphosate, les deux pesticides les plus utilisés aux États-Unis, sur 1 500 plantes et animaux américains menacés et élaborera des mesures de conservation sur ces deux pesticides, ainsi que sur la propazine et la simazine, qui représentent ensemble près de 40 % de l'utilisation annuelle de pesticides aux États-Unis. A la suite de cet accord, l’EPA publie le 25/11/2020 un brouillon d'évaluation biologique qui conclut que le glyphosate est susceptible de blesser ou de tuer 93 % des plantes et des animaux protégés par la loi sur les espèces menacées.