Association Nationale pour la Protection des Eaux et Rivières et al. Contre Etat français (Secret Toxiques) Référence : Non renseigné Date du dépôt : 02 février 2023 Statut : Non jugée Lieu de la juridiction : France, Paris Types de plaignants : Associations de consommateurs, Associations Santé / alimentation, ONG environnementales, Syndicats, Particuliers Noms des plaignants : Association Nationale pour la Protection des Eaux et Rivières, Alterna’bio, Campagne glyphosate France, Collectif Anti-Pesticides 66, Collectif anti-OGM 66, Comité Écologique Ariègeois, Confédération paysanne France (et ses groupes locaux Aveyron, Lot et Ariège), Foll’avoine, Générations Futures, Halte OGM 07, Le Chabot, Nature & Progrès France (et ses groupes locaux Aveyron et Tarn), Nature Rights, Notre Affaire à Tous, PIG BZH, Santé Environnement Auvergne/Rhône-Alpes, SOS MCS, Terre d'abeilles, Union Nationale de l’Apiculture Française, Gabriel Amard, Ségolène Amiot, Rodrigo Arenas, Julien Bayou, Lisa Belluco, Manuel Bompard, Sylvain Carrière, Sophia Chikirou, Jean-François Coulomme, Catherine Couturier, Alma Dufour, Elsa Faucillon, Marie-Charlotte Garin, Clémence Guetté, Mathilde Hignet, Jérémie Iordanoff, Arnaud Le Gall, Charlotte Leduc, Pascale Martin, Marie Pochon, Loïc Prud'homme, Sandra Regol, Matthias Tavel Défendeurs : Etat, Ministre de l'Agriculture Avocat.es en faveur de la justice sanitaire et environnementale : Guillaume Tumerelle Nature de l'affaire : Administratif Type(s), Produit(s), Substance(s) active(s) : Autre Demandes : Non renseigné Nom de la juridiction : Conseil d'Etat de Paris, France Degré de juridiction : Non renseigné Résumé de l'affaire : 30 associations et 28 députés forment un recours devant le Conseil d’Etat pour contester le non-respect de la réglementation européenne par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire et Alimentaire (ANSES), lors de la réalisation des évaluation des risques des pesticides dont elle a la charge. L’évaluation des risques permet de délivrer une autorisation de mise sur le marché (AMM) aux préparations commerciales de pesticide, si l'ANSES conclut à l’acceptabilité des risques au regard des critères définis dans le règlement n°1107/2009 de l’Union européenne. Cependant, l'ANSES, comme les autres agences sanitaires nationales, ne respectent pas le processus d'évaluation des risques, comme l'a reconnu la Cour de justice de l’Union européenne dans un arrêt du 1er octobre 2019 (C‑616/17). Elle y affirme que le règlement n°1107/2009 ne “dispense [pas] le demandeur de fournir des tests de carcinogénicité et de toxicité à long terme portant sur le produit phytopharmaceutique visé par une demande d’autorisation” (§113), ce qui n’est fait par les Agences lors des évaluations des risques. Les requérants ont donc adressé le 5 octobre 2022 une demande préalable auprès de la Première Ministre, Elisabeth Borne, pour souligner les défaillances de l’évaluation des risques. En l’absence de réponse, ils ont pu déposer un recours devant le Conseil d’Etat. Références scientifiques : Aucune référence scientifique n'est enregistrée pour cette affaire. Liens annexes : Homologation des pesticides : recours massif devant le Conseil d'État (article de presse) ANSES - Evaluation des risques