Préfet de la Haute-Garonne Contre Commune de Ramonville-Saint-Agne Référence : 1906118 // 22TL20842 Date du dépôt : 25 mars 2022 Statut : Jugement définitif Lieu de la juridiction : France, Toulouse Types de plaignants : Personnel politique Noms des plaignants : Préfecture de la Haute-Garonne Défendeurs : Christophe Lubac Avocat.es en faveur de la justice sanitaire et environnementale : Philipe Bluteau Nature de l'affaire : Administratif Type(s), Produit(s), Substance(s) active(s) : Tous Demandes : Annuler l'arrêté du maire de Ramonville-Saint-Agne n° 201910-24 du 15 octobre 2019 interdisant l'utilisation de produits phytopharmaceutiques sur le territoire de la commune à une distance inférieure à 150 mètres minimum de tout lieu de vie. Nom de la juridiction : Cour administrative d'appel de Toulouse, France Degré de juridiction : Appel Date de la décision : 21 septembre 2022 Sens de la décision : Négatif Dispositif de la décision : La Cour administrative d'appel de Toulouse rejette la demande de la Commune et estime que la requête et dépourvue de fondement. Fondements juridiques : Décision juridique : Lien vers la décision Résumé de l'affaire : L'arrêté d'interdiction des pesticides à une distance inférieure à 150 mètres minimum de tout lieu de vie sur la commune pris par le maire de Ramonville-Saint-Agne est attaqué par le préfet de la Haute-Garonne au motif que cette mesure n'est pas du ressort d'un maire, mais du ministre de l'agriculture. Par un jugement n° 1906118 du 26 janvier 2022, le tribunal administratif de Toulouse a annulé l'arrêté. Par une requête, enregistrée le 25 mars 2022, la commune de Ramonville-Saint-Agne demande à la cour d'annuler ce jugement du 26 janvier 2022 du tribunal administratif de Toulouse, considérant que l’arrêté en cause ne contredit pas les mesures de police prise par l’État mais, au contraire, les complètent et les renforcent et que les juges de première instance ont à tort dénié l’existence de circonstances locales particulières permettant au maire de faire usage de son pouvoir de police générale. Le 21 sept. 2022, la Cour administrative d'appel de Toulouse rejette la demande de la Commune et estime que la requête et dépourvue de fondement. Références scientifiques : Aucune référence scientifique n'est enregistrée pour cette affaire. Liens annexes : Aucun lien annexe n'est enregistré pour cette affaire.