ADAPA et al. Contre Commune de Rafaela Référence : 21-24202837-3 Date du dépôt : 01 août 2022 Statut : Jugement définitif Lieu de la juridiction : Argentine, Rafaela Types de plaignants : ONG environnementales, Particuliers, Voisins Noms des plaignants : Asociación “Acción por la Defensa Animal y la Protección Ambiental, Asociación Amigos de la Vida, Guillermo Horacio Dalmazzo, Leandro Gustavo Reyes, Ana María Santucci y Sergio Luis Ambrogi Défendeurs : Collectivités publiques Avocat.es en faveur de la justice sanitaire et environnementale : Non renseigné Nature de l'affaire : Administratif Type(s), Produit(s), Substance(s) active(s) : Tous Demandes : Annuler les articles 3 et 4 de l'ordonnance 5331 de la municipalité de Rafaela. Nom de la juridiction : Tribunal civil et commercial de Rafaela, Argentine Degré de juridiction : Non renseigné Date de la décision : 09 mars 2023 Sens de la décision : Positif Dispositif de la décision : Les articles 3 et 4 de l'ordonnance 5331 sont annulés. Fondements juridiques : Non renseigné Décision juridique : Lien vers la décision Résumé de l'affaire : Dans un jugement du 9 mars 2023, le Tribunal civil et commercial de Rafaela a déclaré illégale l'ordonnance 5531, adoptée par le Conseil municipal de Rafaela en décembre 2021, qui réduisait notamment la distance de sécurité entre les zones d'épandage de pesticides et les zones d'habitation sur le territoire de la commune (de 200 à 50 mètres). L'ordonnance est jugée comme étant régressive car, en réduisant les distances d'application des produits phytosanitaires sans études préalables et sans évaluation de l'impact sur l'environnement, elle a violé les principes de congruence, de prévention, de précaution et de durabilité de l'article 4 de la loi générale sur l'environnement (p.76). La municipalité est donc enjointe à débattre et adopter une nouvelle réglementation sur le point litigieux, en tenant compte des preuves scientifiques recueillies dans le cadre de la procédure, en garantissant la participation du public, mais aussi en se conformant aux évaluations et recherches antérieures sur le sujet (p.77). Le Tribunal lui ordonne également de mettre en œuvre d'autres aspects de l'ordonnance qui n’avaient pas été contestés concernant les barrières forestières. La municipalité doit présenter au Tribunal tous les 18 mois un rapport sur l'état d'avancement de celles-ci, les espèces plantées, les sites d'implantation, l'extension et la portée. Le recours porté par les associations et les riverains s'inscrivait dans le cadre de la loi provinciale 10.000, qui donne aux citoyens un droit de recours contre les décisions administratives municipales notamment, qui léseraient leurs intérêts simple ou diffus dans des domaines, comme la protection de la santé publique, la conservation de la faune, de la flore et du paysage, et la protection de l'environnement. Références scientifiques : Aucune référence scientifique n'est enregistrée pour cette affaire. Liens annexes : Article de presse, Tiempo (2023) Loi générale sur l'environnement national