La Commission européenne a publié le 25 avril, sa feuille de route sur la restriction des substances chimiques nocives, envisagée au titre du règlement REACH (1907/2006) sur l’enregistrement, l’évaluation, l’autorisation et les restrictions d’utilisation des substances chimiques. 

L’association européenne de protection de l’environnement, Bureau Européen de l’Environnement (BEE), estime que si elle est effectivement mise en œuvre, la feuille de route de l’UE pourrait conduire à l’interdiction d’environ 5.000 à 7.000 substances chimiques d’ici 2030, ce qui constitue une avancée très importante pour la protection de l’environnement et de la santé humaine. En établissant un cadre transparent des restrictions à venir, la Commission permet aux industriels d’anticiper leur nécessaire conversion. 

La feuille de route donne la priorité aux restrictions des substances “les plus nocives pour la santé humaine et l’environnement”, comme prévue dans la stratégie issue du pacte vert pour l’Europe. Elle vise notamment les PVC, les bisphénols et les retardateurs de flammes. 

Cependant, ces restrictions ne concernent malheureusement pas les substances présentes dans les pesticides, qui sont répandues en quantités massives dans l’environnement, malgré leur toxicité reconnue pour la biodiversité et la santé humaine et animale. 

En cohérence avec cette feuille de route, il est urgent que l’Union européenne interdise immédiatement les pesticides les plus toxiques et s’oriente vers des systèmes agricoles et alimentaires sans produits chimiques toxiques.

Si vous êtes arrivé jusqu’ici, ce serait fantastique de faire encore un tout petit effort. 

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