Atacadão Contre Ministère public de l’État de Bahia Référence : APL 0562497-48.2018.8.05.0001 Date du dépôt : 27 mars 2023 Statut : Jugement définitif Lieu de la juridiction : Brésil, Salvador Types de plaignants : Acteurs économiques Noms des plaignants : Atacadão Défendeurs : Ministère public Avocat.es en faveur de la justice sanitaire et environnementale : Non renseigné Nature de l'affaire : Non renseigné Type(s), Produit(s), Substance(s) active(s) : Captan, Pyraclostrobine, Imidaclopride, Néonicotinoïde, Fongicide, Insecticide Demandes : Faire invalider la décision du 19/03/2018 du Tribunal de justice de Santa Catarina Nom de la juridiction : 4eme Chambre civile de la Cour de justice de Bahia de Salvador, Brésil Degré de juridiction : Appel Date de la décision : 03 août 2021 Sens de la décision : Positif Dispositif de la décision : Non renseigné Fondements juridiques : Non renseigné Décision juridique : Lien vers la décision Résumé de l'affaire : Dans un arrêt du 3 août 2021, la Cour de justice de Bahia a confirmé le jugement de première instance condamnant l’entreprise Atacadão pour avoir vendu des fruits et légumes contenant des résidus de pesticides interdits ou supérieurs aux limites maximales autorisées par l'Agence nationale de surveillance sanitaire (Anvisa). Selon le Code de la Consommation, un fournisseur ne peut mettre sur le marché un produit ou un service dont il sait ou devrait savoir qu'il est très dangereux pour la santé ou la sécurité. La violation des droits des consommateurs génère un dommage collectif en mettant en danger la santé humaine. En l’espèce, les rapports de laboratoire ont prouvé que l’entreprise Atacadão a vendu aux consommateurs des fraises et des laitues impropres à la consommation humaine. Le ministère public a signalé que deux ingrédients actifs non autorisés par l'Anvisa ont été trouvés dans les fraises vendues par le supermarché : le captane et la pyraclostrobine. Il a aussi été détecté dans un échantillon de laitue l'ingrédient actif imidaclopride avec une quantité supérieure à la limite maximale autorisée par l'Agence. La Cour reconnaît par ailleurs que le fait que l’entreprise ait adhéré à un programme de traçabilité ne supprimait pas la nécessité pour les autorités sanitaires, dans l'exercice de leurs pouvoirs de contrôle et de police, de certifier ou de disqualifier les marchandises. L’entreprise est donc condamnée au paiement de 100 000 R$ en réparation des dommages causés aux consommateurs. Références scientifiques : Aucune référence scientifique n'est enregistrée pour cette affaire. Liens annexes : Décision de première instance Article de presse. Gazeta Bahia, "Tribunal de Justiça da Bahia condena Atacadão por venda de frutas e hortaliças com agrotóxicos"