Herbert George Snell et al. c. Robert Young and Co Limited et al. Référence : A2/2002/0283QBENI Date du dépôt : Non renseigné Statut : Jugement définitif Lieu de la juridiction : Royaume-Uni Types de plaignants : Agriculteurs Noms des plaignants : Herbert George Snell, Paul Cooper, Evan Owen Jones, et autres Défendeurs : Entreprise, Robert Young and Co Limited Avocat.es en faveur de la justice sanitaire et environnementale : Non renseigné Nature de l'affaire : Civil Particularités : Action de classe Type(s), Produit(s), Substance(s) active(s) : Organophosphoré Demandes : Dommages et intérêts pour empoisonnement par des organophosphorés utilisés pour le trempage des moutons. Nom de la juridiction : Haute Cour de Justice, Cour d'appel (Division civile), Royaume-Uni , Royaume-Uni Degré de juridiction : Appel Date de la décision : 21 novembre 2002 Sens de la décision : Négatif Dispositif de la décision : La Cour d’appel de la Haute Cour de Justice a confirmé qu’un groupe d’agriculteurs qui s’était constitué en action collective et qui avaient été déboutés de cette action, ne pouvaient former de plaintes individuelles sur le même objet, à savoir une demande en indemnisation pour empoisonnement suite à une exposition à des pesticides. Fondements juridiques : Décision juridique : Lien vers la décision Résumé de l'affaire : Dans un arrêt du 21 novembre 2002, la Cour d’appel de la Haute Cour de Justice a confirmé qu’un groupe d’agriculteurs qui s’était constitué en action collective et qui avaient été déboutés de cette action, ne pouvaient former de plaintes individuelles sur le même objet, à savoir une demande en indemnisation pour empoisonnement suite à une exposition à des pesticides. Les plaignants, des producteurs agricoles regroupés en action collective (“class action”), ont été exposés et empoisonnés par des pesticides organophosphorés utilisés lors du “trempage des moutons” (“sheep dip”), une technique visant tremper les moutons dans une solution insecticide afin d'éliminer les parasites. Après avoir été une première fois déboutés de leurs demandes de dommages et intérêts dans une décision en date du 31 juillet 2001, les plaignants ont fait appel. Aux motifs de cette première décision de refus, la Cour avait notamment retenu que l’action collective n’avait “aucune chance d’aboutir” à un résultat favorable pour les plaignants. L'affaire est également rejetée en appel : le juge Morland J. conclut que le recours collectif ayant été déclaré irrecevable, il n'était pas logique de permettre aux demandes individuelles de se poursuivre, comme le demandaient les plaignants, au motif que cela serait constitutif d’un abus de droit. Dans son arrêt du 21 novembre 2002, la Cour d’appel de la Haute Cour de Justice a confirmé cette approche. Références scientifiques : Aucune référence scientifique n'est enregistrée pour cette affaire. Liens annexes : Communiqué de presse, Avocat Oldsquare (2002)